La FTGNH est
une plateforme d'organisations qui regroupe les différentes associations,
organisations de transport et syndicat de transport œuvrant dans la région du
Grand Nord d'Haïti. Elle prend en compte tous les intéressés de ce secteur qui
exercent une activité quelconque, tels: les chauffeurs, les propriétaires des
véhicules de transport des différents tronçons de route du pays. En
effet, La FTGNH réunit toutes les couches de transporteurs ( Poids
légers, poids lourds par exemple: Camion, Taptap, Autobus, Motocyclette,
Bateau, Avion....) Aujourd'hui, lorsqu'on parle de la FEDERATION DE TRANSPORT
DU GRAND NORD D'HAITI, il faut voir tout de suite , le transport aérien,
terrestre et maritime. Le transport en Haïti, comme dans la plupart des pays du monde,
s’effectue sur trois voies : terrestre, maritime et aérienne. Cependant, pour
le transport en commun, contrairement aux deux autres, la voie terrestre est la
plus utilisée. Circuler en privé dans un pays comme Haïti, où le pouvoir
d’achat est un défi, est un luxe réservé aux gens plus ou moins aisés de la
société. Donc, pour vaquer à leurs occupations quotidiennes, des citoyens ont
recourt au transport en commun, organisé dans de mauvaises conditions :
passagers entassés comme des sardines, le piteux état des routes, des
autobus comme des carcasses roulantes, l’incompétence des chauffeurs etc.… Les
risques sont énormes. Voyager dans le transport public en Haïti exige une
énergie, qui surpasse, parfois, la capacité naturelle humaine. Donc le
transport en soi est un secteur transversal, et vient directement après le
secteur pétrolier, car c'est le secteur qui génère beaucoup plus de recette
dans le pays, prés de neuf cent million (900. 000. 000) de gourdes par semaine.
Cap-Haïtien/Port-au-Prince,
Gonaïves/Port-au-Prince, Jérémie/Port-au-Prince, Jacmel/Port-au-Prince,
Mirebalais/Port-au-Prince, Cayes/Port-au-Prince, Port de Paix/Port-au-Prince,
Saint-Marc/Port-au-Prince sont entre autres les longs circuits les plus
connus et les plus fréquentés du pays. Pourquoi ? Parce que les rapports
financiers, économiques et politiques de ces grandes villes ont des
impacts positifs directement avec Port-au-Prince, la capitale du pays.
LA SITUATION
DANS LES GARES
À la gare une portion de
terre, des autobus, des camions, des taxis, un petit marché informel toujours
dans les parages, et c’est tout. Et souvent sur cet espace, des
lots d’ordures empilés. De fait, une odeur pestilentielle envahit la «
gare ». En clair, pas un seul petit endroit structuré avec des conditions
d’hygiène. Et puisqu’il n’y a pas de toilettes, encore moins des douches,
satisfaire certains besoins physiologiques dans un endroit salubre, est
un impossible. Situation oblige, on se tourne des coins de rues, où l’on peut
être facilement remarqué. Personne ne vous dit rien, pas même les agents de la
police nationale en poste ou de passage dans la zone.
LA SITUATION DANS LES ROUTES
De nos plus
grands tronçons, communément appelés routes nationales, jusqu’aux circuits des
zones urbaines et rurales, à l’heure actuelle, le réseau routier haïtien n’est
pas en mesure de répondre de manière satisfaisante à ses obligations
élémentaires. Mis à part certains aménagements constatés, la majorité de nos
routes se trouve en état de détérioration avancée. Les travaux d’infrastructures
sont réalisés de moins en moins. Conséquences : les accidents de la route
se multiplient tous les jours. Et malgré tout, le trafic se poursuit comme si
tout est bien.
ET LA LIMITE ET
LE PRIX DU CIRCUIT ?
Dans un pays,
où l’absence de l’Etat est un constat flagrant dans presque tous les domaines,
les gens mènent leur vie comme bon leur semble, et gèrent leurs activités au
gré de leur humeur. En dépit de la publication des notes par les
responsables du Ministère des Affaires Sociales et du Travail pour fixer les
prix des circuits, les chauffeurs s’en fichent royalement, et fixent eux-mêmes
le prix des circuits. Cette pratique, il faut le dire, est plus courant dans le
milieu urbain, où le passager se voit obligé de payer une demi-course le
montant d’une course normale. Ce qui entraine parfois, en toute logique, des
bagarres regrettables entre passagers et chauffeurs. Les citoyens qui
vivent dans la capitale haïtienne et au Cap-Haitien voire Gonaïves peuvent
mieux en témoigner. Deux, trois, cinq gourdes de différence entrainent des
disputes, où les histoires finissent parfois devant la justice. A qui la
faute ?
ET QUAND LE
PASSAGER EXIGE QU’IL SOIT DEPOSE LA OU IL VEUT ?
Souvent, un
manque d’éducation ou de formation se confond à une sorte de culture, peut-être
inventée pour cacher une plaie, un défaut, un mal qu’il faut en éradiquer.
Culture ou manque d’éducation, le passager haïtien, qui monte à bord d’un
autobus (dans le cas d’un long circuit), d’un « Tap Tap » (pour un circuit plus
ou moins court) exige souvent qu’il soit déposé chez lui ou pas trop
loin, s’il habite la route du trajet en question. Sitôt tapé à la
sonnette, ou en exprimant son habituel « Merci chauffeur », l’individu s’attend
à ce que le conducteur stationne d’un coup le « Tap Tap ». Dans le cas
contraire, les mots ne manquent pas pour injurier le chauffeur. Et dans
certains des cas, ce dernier rend à ces passagers la monnaie de leur pièce.
Les gares, la routes, le comportement irresponsable des chauffeurs, tout menace
la vie du passager haïtien, habitué du transport en commun. Et
Malgré les cas d’accidents de circulation, enregistrés presque tous les jours,
les vrais travaux d’aménagement et de réhabilitation de nos routes tardent
encore à être effectifs. A rappeler que selon certaines recherches,
l’insécurité routière est l’une des premières causes de mortalité en Haïti.
Hélas!
LES CONDUCTEURS
Dans un
contexte où l’haïtien pense posséder la science infuse, à pouvoir tout faire
par la routine, la vie des passagers est souvent livrée entre les mains
d’un individu qui, hier recevait les frais de transport des passagers
(contrôleur), aujourd’hui conducteur. Et cela, sans avoir pour le moins
un minimum de connaissance de code de la route, voire les règles de la
circulation. Parfois ils fonctionnent sans même munis d’un permis de
conduit délivré par le Service de la Circulation du pays, qui n’existe que de
nom. Ces individus, dans la grande majorité des cas, n’ont jamais suivi des
cours de conduite de véhicule. Ils fonctionnent sans la moindre peur d’être
sanctionnés par des agents de la police routière, absents sur le terrain. Face
à cette situation révoltante de « laisser faire », de « laisser aller », propre
à l’haïtien, malheureusement, il est plus qu’évident, selon des gens, qu’on
continue à compter des morts et des blessés.
L'AMBIANCE DANS
LES BUS SONT A L’IMAGE DE NOS PRISONS
Dans les
autobus, où le système de climatisation ne marche pas, le nombre de passagers,
prévu initialement par le concepteur du véhicule, est doublé. Triplé
même, par une formule que seuls les chauffeurs Haïtiens en connaissent le
secret et la raison. L’ambiance, certaines fois, est plutôt rigolante
entre certains, pendant que d’autres gémissent, entassés dans un tout
petit espace. Un véritable « Serrer-Coller ». Ils se donnent des blagues, ils
rient, peut-être pour oublier la chaleur et leur situation calamiteuses de
voyage. Et Malgré ces conditions infrahumaines dans lesquelles se
trouvent les passagers, il règne souvent une ambiance de bonne humeur
dans les autobus. Et ils discutent de tout : La politique, le foot,
l’amour, la religion, etc.…Une vraie tour de Babel.
CERTAINS AUTOBUS DU TRANSPORT PUBLIC
DEVENUS MARCHE PUBLIC
Face à la
précarité croissante de la situation économique, certains, voulant échapper à
ce chômage croissant de jour en jour, s’adonnent à toutes sortes d’activités
imaginables et inimaginables : « Il n’y a pas de sot métier ». Outre tout ça,
se nourrir, éduquer les enfants, payer le loyer, bref situation oblige. Dans les
circuits les plus longs du transport en commun, il est rare que les passagers,
montés à bord d’un autobus, ne se retrouvent pas en face d’un quelconque
marchand ambulant, ou un « agent marketing » comme ils s’appellent, qui offrent
des produits naturels, cosmétiques, pharmaceutiques et autres accessoires.
Vendant ces produits à un prix abordable que celui du marché commun, ces
vendeurs sont très appréciés par certains. D’autres voient ces « agents
marketing » d’un mauvais œil. Pourquoi ? Ils sentent perturbés à l’idée
qu’ils auraient bien pu profiter de leur voyage pour entamer une quelconque
conversation avec un autre passager. D’autres pour dormir un peu. En tout
cas… « A chacun, sa façon de gagner son pain et gagner sa vie » et « à
chacun sa frustration » Quoiqu’il en soit, ces marchands ambulants font
souvent bonne recette, puisque leurs produits, souvent réputés de bonne
qualité, sont vendus avec engouement, et parfois même jusqu’à
l’épuisement du stock. C’est incroyable : certains autobus du transport
public devenus marché public.
LE TRANSPORT EN
COMMUN UNE ENTREPRISE MAL ORGANISÉ
De nos jours, voyager en public en
Haïti est à la fois humiliant et déshumanisant, parce que le transport est mal
organisé. Partout à travers le pays, les usagers du transport en commun se
plaignent des conditions dans lesquelles ils voyagent chaque jour. Les
conducteurs sont très mal éduqués. Ils transportent les passagers comme on
transporte des animaux », nous dit Cassandre, une demoiselle venant à peine de
descendre de l’autobus qui l’a transportée de Limbé. Elle dit faire souvent
face aux mauvaises conditions de voyage. « Parfois, certaines personnes mal
formées peuvent vous marcher sur les pieds. Vous réagissez ? Ils vous demandent
de posséder votre propre voiture », nous explique-t-elle. Dans la même lignée,
beaucoup d’autres passagers expriment leurs inquiétudes face à la répétition
des accidents de circulation. Mais ils se voient obligés de braver le danger de
la route chaque jour pour vaquer à leurs activités.
Le phénomène Taxi-Moto depuis tantôt sept (7) ans envahi
nos routes comme étant un moyen de transport terrestre au second plan qui
modifie la vie de plus d'un, dans des zones bien connus autrefois ou l'on
devrait marcher prés d'une heure et les routes sont en très mauvais états avec
les motards aujourd'hui on arrive a réduire les longes heures de marche en
quelques minutes. Le phénomène de taxis-moto a pris de l’ampleur depuis le
début des années 2000 à Cap-Haitien. Les stations d’essence, les gares d’autobus
et les abords des marchés sont les principaux repères des chauffeurs de
taxis-moto. Cette pratique représente le moyen de déplacement le plus
rapide pour les gens du nord. A Cap-Haitien, Ouanaminthe, Fort-Liberté et
presque dans toutes les villes du Nord et du Nord-est, les tap-taps côtoient
des transporteurs motocyclistes pour assurer le transport en commun. Moins
utilisés que les premiers, les motos-taxis, appelés ici taxis-motos, n'en sont
pas moins utiles. Il n'est pas rare de voir dans les quartiers du Cap,
particulièrement au centre -Ville,
Barriere bouteille ou Petite-Anse, des motocyclettes montées à deux ou même à
trois personnes. Ce sont le plus souvent des taxi-motos. Moins populaires que
les camoniettes (tap-tap) ou autres minibus et taxis, il n'en demeurent pas
moins fort utiles. Principaux avantages : ils sont plus rapides et peuvent
éviter les embouteillages en se faufilant entre les voitures. Aujourd'hui on
recrute plus de trente et un mille (31.000) motocyclettes en circulation dans
le pays, selon les statistiques publiées par l'Unité informatique de l'OAVCT.
D’après les informations recueillies depuis septembre 2010, auprès du
Service de la Circulation et de la Police Routière, environ 44.000
motocyclettes sont enregistrées, mais tout le monde peut le constater le nombre
de taxis-motos est augmenté.
Le transport à moto a pris ces dernières années une extension considérable
à travers le pays. La moto devient pour bon nombre de jeunes la seule unique
gagne-pain, car dans un pays où Il est difficile de trouver du travail. Pour
quelques-uns c'est donc la seule activité qu'il puisse mener . Une course en
taxi-moto coûte en moyenne 100 gourdes (moins de trois (3) dollars américains)
dans certaine région comme Limbé, Grande Rivière du Nord, Dondon, Saint
Raphael, Trou-du-Nord.... A la fin de la journée, ces chauffeurs disent être
peu satisfaits de leurs rendements. Parfois, ils acceptent, malgré
l'interdiction de transporter plus d'un passager sur la moto, d'en remorquer
deux voire trois. « Quand nous transportons plusieurs passagers, nous avons
très peur de nous faire attraper par la police. Parfois nous n'avons pas le
choix puisque assez souvent nous pouvons rester des heures sans avoir de
clients. Ainsi, quand deux personnes vont au même endroit, nous acceptons de
les y transporter ensemble » s'exclame Peterson un chauffeur de Taxis-Moto
(communément appelé Taximan ou taximen)
de Madeline à l'entrée Sud du Cap-Haitien.
Quand ils ne
sont pas propriétaires des motocyclettes, ces chauffeurs de taxi-moto signent
un contrat d’un an ou de 8 mois avec les possesseurs.
Dans la plupart
des cas, ces hommes s’engagent à verser chaque semaine 1500 gourdes (37.5
dollars US) aux propriétaires. S’ils respectent le contrat, la moto leur
appartient après la période fixée.
Par ailleurs, le transport de plus d'un passager n'est pas le seul point de
litige entre ces chauffeurs et les autorités policières. La question du permis
de conduire en est un autre. Certains conducteurs de Motos n'ont pas encore de
permis de conduire et travaillent pratiquement dans l'illégalité. Ils redoutent
à tout moment d'être arrêtés par la police.
Les autorités policières déclarent être au courant du problème. En plus
de la question du permis, la police routière entend exercer un autre type de
contrôle sur cette activité. « Pour nous il est très important, en
collaboration avec la Mairie du Cap-Haitien, de déterminer les stations des
taxis-motos. De nouvelles stations se créent de plus en plus ce qui occasionne
un véritable désordre dans la ville. De plus, il est aussi fondamental, pour
des raisons de sécurité, que toutes les motos de transport en commun soient
numérotées afin qu'elles puissent être à tout moment identifiées » a exclamé le
responsable de Police Routier du Cap-Haitien. Mais toute fois avec la manque de
formation et d'inexperimentation avec
les règlements de la circulation les accidents sont devenus de plus en plus
catastrophique. Beaucoup de secteurs de la vie nationale ne cessent de lancer
des cris d’alarme, surtout après le tragique accident survenu récemment sur la
Nationale Numéro 6 aux environs de la commune de Limonade et qui a coûté la vie
à deux (2) de nos compatriotes.
Dans quelques
stations du département de l'ouest voire la Capitale, les chauffeurs de
taxi-moto se mettent en association, une façon de se protéger et de créer une
meilleure visibilité. Ils exigent notamment des uniformes des mairies et
des numéros d’identifications par motocyclette.
Cela contribue
également à les protéger des bandits qui utilisent la moto comme moyen de
déplacement pour commettre des vols.
DANS LE NORD LA FTGNH TANTE GRADUELLEMENT DE DYNAMISER LE
TRANSPORT
Dans
l’idée de combattre l’insécurité routière et de freiner les cas d’accident de
la route occasionnés par les motards, la Fédération
de Transport du Grand Nord d'Haïti (FTGNH) et ses partenaires tels: le
responsable départemental du Bureau de la circulation de la Police Nationale et
la Mairie du Cap-Haitien, avec le support de USAID, procèdent depuis tantôt un
mois, du 22 Avril au 22 Mai 2013 à des séances de sensibilisation pour plus de
cinq mille (5 000) conducteurs de taxi-moto.

Durant
le déroulement de la formation, les responsables ont appris aux participants
comment se comporter pour éviter les accidents dans la région. De ce fait, ils
ont reçu des pamphlets sur le code de la route et un gilet correspondant avec
le numéro du matricule de la Moto rétroréfléchissant et un casque
seront distribués à ces conducteurs.
Le comportement
des chauffeurs sont souvent mis en cause, cependant ils ne sont pas les seul à
incriminer, l’infrastructure de circulation routière haïtienne est responsable
d’une part importante de l’insécurité routière.
Quelques
Haïtiens de la diaspora qui ont visité récemment le pays, notamment pour le carnaval
National 2013 qui a eu lieu au Cap-Haitien n’ont pas manqué d’exprimer leur
inquiétude suite aux constats qu’ils ont faits sur nos routes nationales.
Quelqu'un en
visite au pays pour le Carnaval au Cap-Haitien s'inquiète du fait qu' «Il
apparaît aussi que les chauffeurs haïtiens ont leurs propres usages et règles
de conduite qui ne correspondent pas forcément aux règles internationales. Même
dans des embouteillages, certains cherchent à dépasser d’autres véhicules. Il
n’y a aucun respect des piétons ».
« Il y a clairement un non respect des limites de vitesse en Haïti. Il faut
installer des radars comme aux USA», recommande Julienne, étudiante en Floride
à une Agence en ligne.
La circulation
routière en Haïti se distingue aussi par des coutumes locales. Le perturbateur
potentiel peut être : un officiel voulant regagner « sa maison», un chauffeur
de camionnette s’arrêtant au beau milieu de la rue pour prendre un passager.
La direction du
service de la circulation dans tout pays a la mission d'équiper les
routes de panneaux de signalisation. En Haïti, ce service est cruellement
défaillant et en retard, a déclaré un ancien agent de la police nationale
qui réside à Orlando, USA.
« En Haïti, les
chauffeurs se plaignent des arrestations arbitraires et des tracasseries qui ne
leur permettent pas de respecter les normes. Ils sont obligés de glisser
quelques billets de gourdes entre les mains des agents de la circulation pour
échapper aux tracasseries», ont relaté des compatriotes riverains.
POUR UNE FOIS LE SOLEIL SE
LÈVE AU NORD
Le délabrement
des véhicules publics, la mauvaise qualité du réseau routier haïtien,
l’imprudence, l’excès de vitesse et le faible niveau de formation des
conducteurs sont, entre autres, les causes des accidents de la route en Haïti.-Selon
une étude réalisée en 2009 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les
accidents de la route demeurent la principale cause de mortalité chez les
jeunes de 10 à 24 ans dans le monde. En Haïti, de février 2011 à janvier 2012,
le constat n’est pas différent. Au cours de cette période, plus de trois mille
de nos compatriotes ont été victimes d’accidents de la route, dont 300 en sont
morts. Une nette augmentation par rapport à l’année 2010 dit-on. En Haïti,
certains citoyen pour faire face à la complexité de la voie légale obligent, le
plus souvent, à recourir à d’autres voies pour avoir un permis de conduire.
C’est le cas de beaucoup de gens qui n’ont jamais fréquenté une auto-école. Ces
gens-là ne maitrisent donc pas la législation haïtienne relative à la
circulation des véhicules, voire le code de la route et sont fauteurs de
beaucoup d’accidents. L'exemple en est bien grande au centre ville du
Cap-Haitien, les chauffeurs ne jonglent pas trop bien avec les feux de
signalisation de Carrefour de Samarie à la Fossette et au carrefour de
l'aéroport du Cap-Haitien, pour ne citer que ceux-là. L’état et l’étroitesse
des routes haïtiennes et des rues du nord, contribuent grandement aux
accidents. Sur certaines rues, tout croisement entre deux bus ou deux camions
est impossible. Les rues sont construites, dit-on, sans aucune perspective,
mais nous croyons plus tôt à une démarche médiévale française vers la fin de la
période 1600. Il est très difficile de les agrandir. Malgré tout, nous croyons
que les problèmes liés à la circulation routière ne sont pas insurmontables, il
nous faut tout simplement certaine mesure pratique afin d’enrayer le mal. Pour
cela, des actions concertées de la FTGNH et de ses différents partenaires
concernés dans la gestion de la circulation urbaine se révèlent indispensables.
Ils ont promis, une autre forme de circulation sur l’ensemble des rues du
Cap-Haitien, avec des panneaux de signalisation visibles, une signalisation
horizontale adéquate et un service d’inspection de véhicules fonctionnel par la
Police routière, et des séances de recyclage pour les conducteurs de la région.
Par ailleurs, des hangars très couteux sont mis en
place dans à peu prés vingt (20) endroits différents de la ville et dans les
zones périphériques du Cap-Haitien pour pouvoir identifier les stations des
Taxis-motos. Un processus de réhabilitation des panneaux de signalisation des
rues du Cap-Haitien; Plaques et panneaux rétroréfléchissant de rues en
émail, en aluminium. Signalisations spécifiques juste.


En définitive, Le bilan des victimes de la tragédie laissée par les accidents doit
réveiller les consciences endormies. Après les accidents dans divers endroit du
grand Nord, on a croisé de gros camions surchargés de passagers et de bestiaux.
Ceux qui sont appelés à donner une nouvelle direction à la chose publique se
plaignent dans la presse. Les discours n'ont pas cessé de proclamer le
rétablissement de l'autorité de l'état, mais, on constate de jour en jour que
les décisions sont renvoyées aux calendes grecques. Les mauvaises conditions
des structures de transport indignent toutes les saintes journées les voyageurs
et les touristes (Locaux et extérieurs), le grand Nord doit renaitre de ses
cendres, pour ne pas enterrer totalement l'idéal christophien. Les villes du
Nord sont d'une importance capitale, si nous basons sur leurs histoires, la
fraicheur de leurs sites pittoresques peut éberluer n'importe qui. Le
gouvernement dit qu'il est en train de s'investir dans le tourisme, la FTGNH pense que les infrastructures
routières des villes du nord doivent
être remises en cause pour mieux faciliter le parcours des touristes. Le
parc historique national, s'étend sur toute la plaine du Nord jusqu'à la
Citadelle, mais on a rien fait de concret pour qu'il y ait un nouveau souffle,
les projets touristiques pour le pays n'inscrivent pas de manière satisfaisante
l'unique structure touristique d'une telle envergure dans le pays. Une
assistance adéquate par l'état du secteur de transport, pouvait arrêter
résolument le défilement incessant du délabrement des autobus, Taptaps, et j'en
passe... dans nos gares. Et nous pensons que l'Etat doit s'investir dans les
gares, de nos jours on parle de Station de Metro dans les pays les plus
avancés, bien que le système de transport est différent de chez nous, mais nous
pouvons avoir mieux. Le tarif des bus constitue un moyen pas
cher de mieux voyager à travers Haïti. Chaque ville a des endroits
désignés pour les bus, mais ces lieux ne sont pas marqués. Parfois la FTGNH
conseille l'interrogation avec les habitants de l'arrêt de bus pour une ville
de destination est le moyen le plus facile de monter sur le bus correct. Il n'y
a pas des horaires fixes ou les heures de départ, en fait, les bus partent de
l'arrêt seulement après qu'ils sont remplis complètement. Aussi, se renseigner
sur le prix avant de monter dans le bus et si vous avez le temps, vous pouvez
toujours surveiller un peu pour obtenir le meilleur tarif possible. Les bus ne
sont pas seulement un moyen de rester dans un budget, mais aussi donner aux
touristes l'occasion d'explorer de nouveaux domaines ainsi que rencontrer les
habitants. De ce fait il faudrait que le transport en soi doive se dynamiser.
Nous ne cessons pas de croire à la
décence du transport en commun dans le pays, car nous parcourons le pays et
nous avons aussi les doléances des voyageurs de toute couche confondues, ils
sont pour une décence du secteur de transport. La FTGNH à elle seule ne peut
pas renverser la marée, mais nous invitons la vaillante population du grand
Nord, les organisations internationaux à se joignent la main à nous pour
qu'ensemble nous puissions réduire de manière considérable le flot d'accidents
et la perte en vies humaines enregistrés, tous les ans dans nos routes
nationales, et dire unanimement oui à de meilleures conditions de voyager
par le transport en commun.
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